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Appropriation du modèle DIMM par les études de cas d’entreprises

4 groupes d’étudiants en Executive MBA de l’EPITECH planchaient sur des études de cas. Celles-ci portaient sur la maturité numérique de 4 entreprises. Un zoom était demandé sur le levier Technologie & Innovation avec aussi une vision flash sur les 5 autres leviers du modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model) : Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Environnement.

Les entreprises choisies étaient Bouygues Construction dans le BTP, le Groupe Pierreval dans l’immobilier, Apreva pour les mutuelles, Le Monde pour la presse.

Les schémas d’architecture avec les cartographies applicatives pour 2 des groupes ont été réalisés, ce qui suppose une connaissance des systèmes d’information utilisés par l’organisation. Les scores de solidité sur Internet (avec l’aide d’outils comme Moz) ont été passés au crible ainsi que l’analyse du caractère responsive selon le support (PC, tablette ou smartphone) et le navigateur utilisé (par exemple Safari, Chrome, Firefox et Edge pour le groupe PierreVal) ont été étudiés ainsi que par exemple le stockage des données (cloud, etc.), la sécurité, les normes d’accessibilité de type accessiweb et la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Ceci a été également approfondi avec les groupes Apreva et Le Monde avec en outre une comparaison pour ce dernier avec Le Figaro pour tenter de comprendre le rôle de la transformation digitale dans l’évolution de l’audience (presse et en ligne).

Ont été appréciées les comparaisons des entreprises étudiées avec celles du secteur compte tenu des éléments disponibles. Des hypothèses ou des raisonnements sur les seules données disponibles ont dû être effectués par les étudiants selon les informations collectées dans et en dehors de l’entreprise. Le groupe Bouygues Construction a choisi de réaliser un questionnaire auprès du DSI et du personnel concerné au sein de l’entreprise à l’image de travail d’auditeurs car non nativement rompu aux techniques et outils d’un DSI. Les données de diagnostic restent néanmoins confidentielles. Dans le prolongement de DIMM, pour s’approprier le modèle, un groupe imaginait la constitution d’une agence Dimm@ble ! DIMM.UP existe déjà.

Dimmable, quand les étudiants imaginent l’utilisation de DIMM par une agence de transformation digitale

Le groupe Bouygues Construction a proposé un plan d’action avec rétroplanning alors que Pierreval optait pour une planification de la transformation selon l’urgence (modérée, élevée ou faible). Pour Le Monde, un coût a été estimé comme étant l’effort à faire divisé par l’importance en première approche. Pour raffiner il convient d’intégrer les coûts et les délais.

En clair, chaque groupe dans sa diversité et sa complémentarité s’est approprié l’outil DIMM à sa manière. Ceci se constate dans les restitutions avec soit les visuels en rosaces classiques (4 et 5) tels que préconisés soit sous forme de météo (6) ou de compteur (2) ou soit encore dans une vision dynamique (3) avec le niveau de maturité numérique mesuré à l’instant t et celui cible après transformation.

Appropriation de DIMM par les étudiants : du diagnostic avant d'opérer sa transformation digitale

Chacun peut être acteur de DIMM. Tous les ingrédients figurent dans le livre La transformation digitale pour tous ! et le site DIMM.UP qui le prolonge.

Des rapports évoquant la transformation digitale

Plusieurs rapports en lien avec le numérique ont été rédigés pour éclairer les ministres sur la transformation digitale de la société. Le plus emblématique est le rapport de Philippe Lemoine, La transformation numérique de l’économie française remis en novembre 2014 et qui cite le livre Transformation digitale parmi les ouvrages de référence.

Rapports en lien avec la transformation digitale

Mais nous avons également le rapport d’Henri Isaac sur l’université numérique remis en 2008, le rapport Colin et Collin de l’Inspection Générale des finances sur la fiscalité de l’économie numérique remis en 2013, le rapport Jules Ferry 3.0 du Conseil National du Numérique, remis en 2014. Ainsi que les rapports sur la grande école du numérique (2015), ambition numérique (2015) pour une politique française et européenne de la transition numérique par le CNN et remis au Premier ministre et transformation numérique et vie au travail (2015). Ces rapports sont disponibles en ligne au format PDF et facilement téléchargeables.

Il semblerait qu’une prise de conscience s’installe mais il convient désormais de concrétiser bon nombre des propositions effectives dans la société pour que le numérique soit également un puissant levier d’action pour le choc de simplification tant promis et très attendu.

Le modèle de maturité digitale et le niveau atteint par une organisation

Le modèle de maturité digitale proposé dans le livre Transformation digitaleDIMM: Digital Integrated Maturity Model ou DIgital Maturity Model – permet d’effectuer des audits de la maturité numérique de tout type d’organisation à un instant t.

Avec les retours des praticiens du modèle et des consultants, celui-ci va évoluer avec la mise en place de coefficients pour une meilleure prise en compte de chacun des indicateurs selon leur importance respective.

In fine, une rosace résumant la maturité digitale d’une organisation est établie avec la notation globale (0 à 5) sur les 5 leviers : Organisation, Personnel, Technologie et Innovation, Produits et Services, Environnement. Celle-ci peut alors être comparée à une entreprise concurrente ou partenaire pour mieux connaître ses points forts et ses points à améliorer. Cette maturité est également rendue de façon « zoomée » selon les critères et les sous-critères composant chacun des leviers. Il est ainsi possible de bâtir pour chaque critère d’un levier une rosace de niveau 2.

En outre les approches sectorielles permettront d’affiner certains indicateurs pour lesquels le niveau de maturité (0 à 5) est différent selon le secteur considéré et ce pour un même résultat chiffré. Ainsi par exemple, une entreprise dans l’agro-alimentaire qui aurait un « ratio des capitaux investis dans le numérique par rapport à l’ensemble de ses investissements » (Indicateur O1.1.1) de 30 % pourrait avoir un meilleur niveau de maturité sur cet indicateur qu’une entreprise dans le secteur technologique pour laquelle ce ratio serait de 50 %.

Enfin, il existe un lien fort entre la maturité digitale d’une entreprise et sa performance. Et c’est à partir du diagnostic posé sur la maturité digitale que l’on peut tirer des conclusions et des recommandations sur la stratégie qu’elle devrait mener à l’avenir. Pour son développement ou tout simplement sa survie.

Nous travaillons à ce côté vivant et dynamique de l’outil.

Livre Transformation digitale et modèle de maturité numérique, ouvert et collaboratif

Le livre Transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise de David Fayon et Michaël Tartar paraît ce vendredi 3 octobre chez Pearson.

Il comprend un modèle qui permet de mesurer la maturité numérique de votre organisation quel que soit son type et sa taille à un instant donné. Ce modèle est ouvert et collaboratif. Il a vocation à être enrichi des expériences menées sur le terrain, des spécificités sectorielles qui constituent une richesse et à profiter de l’intelligence de la multitude.

Ce site créé pour l’occasion est le vôtre pour interagir de façon à ce que le modèle évolue et soit pérenne dans le temps. A cet effet il comporte un forum de discussion. Les suggestions et commentaires pertinents seront retenus et vous serez acteurs de la co-construction.