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Débat sur la maturité digitale des entreprises le 14 février 2023

Alors que la revue Télécom vient de chroniquer le livre La transformation digitale pour tous !, un débat sous forme de webinaire sur la maturité digitale des entreprises sous l’angle du marketing digital qui est l’un des aspects se tiendra le 14 février 2023.
Chronique du livre La transformation digitale pour tous ! par la revue Télécom

Celui-ci est organisé par Emarsys, filiale de SAP, la solution de référence allemande et Visionary Marketing qui a réuni un panel d’experts du marketing digital. Il sera animé par Yann Gourvennec.

Vous pouvez vous y inscrire ici.

Les questions qui seront soulevés dans cette heure riche de débats seront :
#1 Comment le marketing digital s’inscrit-il dans la transformation digitale de l’organisation ?

#2 Est-ce que ChatGPT constitue une menace ou une opportunité pour le marketing digital ?

#3 ChatGPT est-il de nature à accélérer la transformation digitale comme l’a été la crise de la Covid ?

#4 Quel est aujourd’hui le degré de maturité digitale des entreprises françaises ? Et comparativement avec d’autres pays ?

#5 La transformation passe-t-elle par les outils, par les équipes, ou d’autres leviers ?

Les intervenants seront :
– Marie-Laure Biscaye, responsable communication
– Jérôme Bouteiller, fondateur d’Ecran Mobile
– Frédéric Canévet, rédacteur en chef du Blog Conseils marketing
– Emilie Marquois, consultante médias sociaux
– Benoît Martin, co-fondateur de Digiobs
– Sandrine Mourao, responsable Expérience client, GetQuanty
– Loic Simon, fondateur du #SocialSellingForum
– Ester Ramos, marketeuse & copywriter créative

La maturité digitale des entreprises, débat sous l’angle du marketing digital avec 10 experts

Avec bien sûr les 2 co-auteurs du livre La transformation digitale pour tous !, Michaël Tartar, fondateur de DIMM.UP et David Fayon, directeur de projets innovation.

Appropriation du modèle DIMM par les études de cas d’entreprises

4 groupes d’étudiants en Executive MBA de l’EPITECH planchaient sur des études de cas. Celles-ci portaient sur la maturité numérique de 4 entreprises. Un zoom était demandé sur le levier Technologie & Innovation avec aussi une vision flash sur les 5 autres leviers du modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model) : Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Environnement.

Les entreprises choisies étaient Bouygues Construction dans le BTP, le Groupe Pierreval dans l’immobilier, Apreva pour les mutuelles, Le Monde pour la presse.

Les schémas d’architecture avec les cartographies applicatives pour 2 des groupes ont été réalisés, ce qui suppose une connaissance des systèmes d’information utilisés par l’organisation. Les scores de solidité sur Internet (avec l’aide d’outils comme Moz) ont été passés au crible ainsi que l’analyse du caractère responsive selon le support (PC, tablette ou smartphone) et le navigateur utilisé (par exemple Safari, Chrome, Firefox et Edge pour le groupe PierreVal) ont été étudiés ainsi que par exemple le stockage des données (cloud, etc.), la sécurité, les normes d’accessibilité de type accessiweb et la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Ceci a été également approfondi avec les groupes Apreva et Le Monde avec en outre une comparaison pour ce dernier avec Le Figaro pour tenter de comprendre le rôle de la transformation digitale dans l’évolution de l’audience (presse et en ligne).

Ont été appréciées les comparaisons des entreprises étudiées avec celles du secteur compte tenu des éléments disponibles. Des hypothèses ou des raisonnements sur les seules données disponibles ont dû être effectués par les étudiants selon les informations collectées dans et en dehors de l’entreprise. Le groupe Bouygues Construction a choisi de réaliser un questionnaire auprès du DSI et du personnel concerné au sein de l’entreprise à l’image de travail d’auditeurs car non nativement rompu aux techniques et outils d’un DSI. Les données de diagnostic restent néanmoins confidentielles. Dans le prolongement de DIMM, pour s’approprier le modèle, un groupe imaginait la constitution d’une agence Dimm@ble ! DIMM.UP existe déjà.

Dimmable, quand les étudiants imaginent l’utilisation de DIMM par une agence de transformation digitale

Le groupe Bouygues Construction a proposé un plan d’action avec rétroplanning alors que Pierreval optait pour une planification de la transformation selon l’urgence (modérée, élevée ou faible). Pour Le Monde, un coût a été estimé comme étant l’effort à faire divisé par l’importance en première approche. Pour raffiner il convient d’intégrer les coûts et les délais.

En clair, chaque groupe dans sa diversité et sa complémentarité s’est approprié l’outil DIMM à sa manière. Ceci se constate dans les restitutions avec soit les visuels en rosaces classiques (4 et 5) tels que préconisés soit sous forme de météo (6) ou de compteur (2) ou soit encore dans une vision dynamique (3) avec le niveau de maturité numérique mesuré à l’instant t et celui cible après transformation.

Appropriation de DIMM par les étudiants : du diagnostic avant d'opérer sa transformation digitale

Chacun peut être acteur de DIMM. Tous les ingrédients figurent dans le livre La transformation digitale pour tous ! et le site DIMM.UP qui le prolonge.

Le modèle DIMM dans le livre Transformation digitale 2.0

Le modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model), décrit et outillé dans le livre Transformation digitale 2.0,
s’adapte pour tout type d’organisation. Le nombre d’indicateurs à mesurer diffère toutefois selon la nature de l’organisation.

Nouveau livre Transformation digitale 2.0

Pour les grandes entreprises, nous avons 113 indicateurs alors que les TPE, PME et petite association n’en auront que 60.

Nombre d'indicateurs à mesurer selon la nature de l'organisation

Par ailleurs, des coefficients (1 à 3) ont été définis pour chacun des indicateurs. Une note (0 à 5) est obtenue pour chaque indicateur selon le niveau d’exigence atteint. Pour obtenir un niveau d’exigence 3, il faut satisfaire les exigences demandées pour le niveau 2 avec des exigences additionnelles pour le niveau 3. Chacun des indicateurs est agrégé sur chacun des 6 leviers (Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Technologie & Innovation, Environnement) afin de donner une note globale.

6 leviers pour la transformation digitale

Les résultats obtenus permettent à l’organisation de se jauger et de mieux connaître ses forces et ses faiblesses afin d’aider ses dirigeants à établir leur feuille de route pour la transformation digitale de leur organisation. L’enjeu : ne pas être ubérisé par des acteurs plus agiles et en avance en matière de transformation digitale.

Le modèle de maturité digitale et le niveau atteint par une organisation

Le modèle de maturité digitale proposé dans le livre Transformation digitaleDIMM: Digital Integrated Maturity Model ou DIgital Maturity Model – permet d’effectuer des audits de la maturité numérique de tout type d’organisation à un instant t.

Avec les retours des praticiens du modèle et des consultants, celui-ci va évoluer avec la mise en place de coefficients pour une meilleure prise en compte de chacun des indicateurs selon leur importance respective.

In fine, une rosace résumant la maturité digitale d’une organisation est établie avec la notation globale (0 à 5) sur les 5 leviers : Organisation, Personnel, Technologie et Innovation, Produits et Services, Environnement. Celle-ci peut alors être comparée à une entreprise concurrente ou partenaire pour mieux connaître ses points forts et ses points à améliorer. Cette maturité est également rendue de façon « zoomée » selon les critères et les sous-critères composant chacun des leviers. Il est ainsi possible de bâtir pour chaque critère d’un levier une rosace de niveau 2.

En outre les approches sectorielles permettront d’affiner certains indicateurs pour lesquels le niveau de maturité (0 à 5) est différent selon le secteur considéré et ce pour un même résultat chiffré. Ainsi par exemple, une entreprise dans l’agro-alimentaire qui aurait un « ratio des capitaux investis dans le numérique par rapport à l’ensemble de ses investissements » (Indicateur O1.1.1) de 30 % pourrait avoir un meilleur niveau de maturité sur cet indicateur qu’une entreprise dans le secteur technologique pour laquelle ce ratio serait de 50 %.

Enfin, il existe un lien fort entre la maturité digitale d’une entreprise et sa performance. Et c’est à partir du diagnostic posé sur la maturité digitale que l’on peut tirer des conclusions et des recommandations sur la stratégie qu’elle devrait mener à l’avenir. Pour son développement ou tout simplement sa survie.

Nous travaillons à ce côté vivant et dynamique de l’outil.