Archives par mot-clé : audit

Maturité numérique et transformation digitale : Réponses à des questions souvent posées dans l’utilisation de DIMM

L’utilisation de DIMM (Digital Internet Maturity Model) est indispensable pour connaître le niveau de maturité numérique de toute entreprise ou organisation à un instant donné. Elle permet de se situer par rapport à des concurrents et déjà par rapport à elle-même. Les résultats obtenus permettent à l’entreprise ou à l’organisation de pouvoir établir une feuille de route de transformation avec des priorités associées.

Pour rappel, la méthode DIMM est intégrée et entièrement décrite dans le livre La transformation digitale pour tous ! qui comprend des analyses de l’évolution de la numérisation de la société et des interviews par ailleurs.

Je donne des études de cas à des étudiants dans différents Master. Voici 10 réponses à des questions souvent posées :

Exemple d'un diagnostic de maturité numérique avec DIMM

1. Quels sont les objectifs de DIMM ?
La méthode DIMM permet d’évaluer des indicateurs de maturité numérique selon une échelle (de 1 à 5) sur 6 leviers (Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Technologie & Innovation, Environnement) avec des exigences à satisfaire et des éléments de preuve à collecter. Il s’agit de connaître les points forts et les points faibles d’une organisation et ainsi d’évaluer les écarts puis de prioriser via une feuille de route la transformation digitale de l’organisation dans le temps ?

2. Comment s’opère la transformation digitale de l’organisation ?
Il s’agit d’un projet à part entière consécutif au diagnostic établi lors de l’évaluation de la maturité numérique de l’organisation. Avec un budget, des acteurs et des délais, typiquement un RACI et des outils de gestion de projet traditionnels, il s’agit d’ainsi faire passer l’organisation d’un niveau de maturité donné à un niveau de maturité cible, plus élevé lui permettant d’être plus performante.

3. Pourquoi avoir un niveau de maturité plus élevé est-il intéressant pour une organisation ?
Plus une entreprise est mature digitalement – et ceci est attesté par de nombreuses études et rapports – plus elle sera performante en matière de rentabilité économique et résiliente dans un monde VUCA et à présent BANI. Autrement dit, dans un monde concurrentiel, ses chances de survie et de développement seront supérieurs et son risque d’ubérisation moindre. Aussi il s’agit de la faire progresser dans un processus soit de rattrapage au départ soit d’amélioration permanente ensuite.

4. Qui va mener l’évaluation ? A qui les résultats sont-ils destinés ?
L’évaluation est menée par des auditeurs qui peuvent être internes à l’organisation ou des consultants rompus à la méthode. Nous contacter vous permettra de vous donner des pistes et de répondre à des questions pointues. Ces auditeurs devront accéder à des éléments de preuve pour les indicateurs à évaluer.
Les résultats sont destinés à la direction générale de l’entreprise et en particulier aux directions plus particulièrement en charge de la transformation (DSI, Direction marketing voire direction financière ou de la stratégie). En ayant une présentation de ceux-ci, leur stratégie de transformation peut être judicieusement nourrie.

5. Pour évaluer les indicateurs, où trouver les informations ?
Les informations sont selon les indicateurs disponibles sur Internet et par des recherches d’informations dans le monde physique (réseaux sociaux, rapport annuel d’activités, articles de presse, etc.) et pour d’autres au sein des directions concernées (par exemple DRH pour les indicateurs de formation des collaborateurs au numérique, DSI pour des indicateurs de performance d’outils, etc.). Aussi certains indicateurs sont facilement évaluables, d’autres nécessitent des extrapolations ou des hypothèses.

6. Est-il nécessaire d’évaluer tous les indicateurs de tous les leviers ?
Il est préférable d’évaluer tous les indicateurs qui peuvent l’être facilement. C’est souvent du Pareto. 20 % des indicateurs demanderont 80 % du temps car ils nécessiteront des recherches supplémentaires et approfondies. C’est aussi l’objet des différents diagnostics proposés par DIMM_UP (essentiel, détaillé et thématique) pour les entreprises et les professionnels. Par ailleurs, selon le type de l’organisation, le nombre d’indicateurs à évaluer n’est pas le même (l’ensemble des indicateurs du modèle pour une grande entreprise ou une ETI soit 115, moins pour une administration ou une grande association à savoir 93, encore moins pour une TPE et une PME ou une petite association, 61).

7. Si certains indicateurs ne sont pas évalués, comment estimer le niveau de maturité numérique ?
Il suffit de réaliser la moyenne de chacun des 6 leviers sur les indicateurs du levier qui seront évalués. Ceci donnera une indication globale, certes macro et avec une marge d’erreur, mais permettra d’avancer. Il sera possible de raffiner par la suite. Par ailleurs il convient de tenir compte des coefficients de chacun des indicateurs évalués selon son importance (1, moyenne, 2 forte, 3 très forte) dans le calcul des moyennes.

8. Quelle exigence satisfaire pour avoir un niveau 2 de maturité pour un indicateur ? Idem pour le niveau 3 ?
C’est le principe des poupées russes qui s’emboitent. Pour atteindre le niveau 2, il faut déjà réaliser les exigences du niveau 1 auxquelles s’ajoutent de nouvelles exigences pour le niveau 2. Et ainsi de suite pour le niveau 3 et au-delà.

9. Est-ce que DIMM permet d’effectuer la transformation digitale à l’aide d’IA ?
Il ne s’agit pas d’avoir l’IA comme une panacée mais comme d’un outil à utiliser à bon escient pour augmenter son niveau de maturité. En effet, Le modèle ne dit pas quelle solution ou quelle IA utiliser mais montre le niveau atteint sur chacun des axes. Le choix des outils est une modalité qui intervient dans la transformation digitale à la suite. Les outils constituent un moyen et non une fin.

10. Existe-t-il des particularités sectorielles pour l’évaluation des indicateurs ?
Oui dans la mesure où les exigences ne sont pas les mêmes entre des secteurs très différents comme la grande distribution, les télécoms ou le BTP par exemple. Aussi pour l’évaluation de certains indicateurs, des calculs sont différenciés pour atteindre un même niveau de maturité. A cet effet, nous avons distingué 18 secteurs d’activité à laquelle chacune des organisations étudiées peut se rattacher.

DIMM_UP permet d’automatiser le diagnostic plutôt que d’avoir des saisies manuelles via des outils rudimentaires de type Excel, etc. Il est nécessaire au préalable de disposer d’une adresse mél professionnelle (et non en Gmail, Hotmail, etc.). Nous sommes disponibles pour vous accompagner, en particulier Michaël, le créateur de DIMM_UP.