Transformation digitale et transition écologique sont liées. Il n’est plus possible aujourd’hui de faire l’impasse sur la question écologique pour toute innovation, dans toute transformation d’une organisation avec le numérique. Récemment nous avons vu le passage de ChatGPT de la version 3.5 à la version 4 avec 500 fois plus de paramètres et avec une intelligence certes plus efficace mais qui croît néanmoins dans des proportions logarithmiques par rapport aux quantités de données produites. Celles-ci ont un impact environnemental certain (consommation de matières premières, terres rares, eau, etc. pour le stockage, l’acheminement sur le réseau, etc.). Il est à parier que bientôt le métavers ou l’intelligence artificielle générative seront à concilier avec des questions d’ordre environnemental plus que nécessaires.
Le modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model) décrit dans le livre La transformation digitale pour tous ! n’échappe pas à la règle. Nous avons – outre la mise à jour post-Covid des exigences à atteindre pour quelques indicateurs du modèle à la marge car celui-ci s’est révélé robuste et en avance de phase par rapport à cette crise laquelle a eu un facteur accélérateur de la transformation numérique notamment avec de nouveaux outils de télétravail ou pour des formes hybrides – deux nouveaux indicateurs dans le modèle pour le 6e axe, Environnement.
Il s’agit des indicateurs
ER3. Degré de maturité dans le respect des standards de développement durable des produits numériques
Cet indicateur permet d’apprécier l’implication de l’organisation en matière de démarche de développement durable du numérique, notamment en termes, d’une part, d’achat de matériel respectant les standards européens et, d’autre part, de recyclage des déchets électroniques en fin de vie.
EL4. Capacité à faire évoluer la société en matière de sobriété numérique
Cet indicateur vise à évaluer la capacité qu’a l’organisation à favoriser la culture de sobriété numérique au sein de la société grâce à ses actions mises en œuvre. Il met également en avant les actions de communication visant à sensibiliser l’écosystème sur les bonnes pratiques mises en œuvre, afin de contribuer à la généralisation de ces pratiques par l’exemple vertueux.
Ce 2e indicateur ne concerne que les ETI et les grandes entreprises.
Selon le type d’organisation en effet, tous les critères ne sont pas à mesurer pour déterminer son niveau de maturité globale, préalable nécessaire pour établir son plan de transformation digitale.
Comme tous les indicateurs du modèle DIMM, il existe 5 niveaux de 1 à 5 pour mesurer le niveau de maturité numérique atteint. Bonne évaluation de votre organisation et bonne mise en oeuvre. Le site DIMM.UP vient en complément pour vous aider avec différentes formules proposées et une base de données des entreprises auditées qui permettent de se mesurer par rapport à des acteurs dans des mêmes secteurs.