André Dan (@andredan) a répondu aux questions de Michaël dans un entretien mettant en valeur les digital soft skills chères à André :
- Quelles sont les compétences digitales nécessaires au gentleman des années 2020 ?
- Quels sont les chiffres clés montrant l’importance de développer ses digital soft skills ? Tout le monde est-il concerné ?
- Quels sont les indicateurs permettant de mesurer la maturité des digital soft skills d’une entreprise ?
André met en avant la valeur liée à la présence sur les réseaux sociaux, en particulier sur LinkedIn sur le plan professionnel, pour être avec les autres, développer un réseau d’alliés, trouver des clients. Une présence qu’il conseille de travailler en apportant un soin à la qualité et de persévérer dans la publication de contenus.
Les digital soft skills sont ainsi le résultat de la fusion des soft skills de toujours et de celles de demain. Sur le plan quantitatif, elles se mesurent au travers du nombre de contacts, du nombre de likes et de commentaires sur une publication. André est formel : pour un professionnel en 2020, avoir moins de 100 contacts sur LinkedIn, ce n’est pas sérieux, en avoir des milliers pose la question de la qualité des relations. André aide d’ailleurs ses clients à progresser en leur proposant le challenge de passer dans un an à 1000 contacts pour celui qui en a déjà 500, et de passer à 3000 dans un an pour celui qui en a déjà 2000. Sur le plan qualitatif, André recommande de passer du temps à analyser les commentaires reçus sur les publications, les profils des personnes qui ont réagi, et aussi de collecter le feedback en direct ou par téléphone suite à une publication.
Pour les entreprises, André recommande de surveiller plusieurs indicateurs :
- La formation aux réseaux sociaux des entreprises, des salariés, en commençant par les comités de direction et les managers
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Le nombre de collaborateurs actifs sur LinkedIn
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Le nombre de collaborateurs présents proprement sur LinkedIn (personal branding)
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Le nombre de collaborateurs qui utilisent LinkedIn dans l’exercice de leur mission (ex : social selling pour les vendeurs)
Des indicateurs quantitatifs qu’André conseille de compléter avec des une appréciation qualitative au travers de workshops d’échanges sur l’usage de LinkedIn dans le quotidien des collaborateurs.
Bon visionnage !