… mais la pratiquent-elle vraiment ?
La question est sur toutes les lèvres des dirigeants, qu’ils soient directeurs marketing, directeurs du système d’information voire directeurs du digital.
Il suffit pour s’en convaincre d’effectuer une revue de presse et de constater que bon nombre d’entreprises le font. On pourrait citer Axa, Cap Gemini, Atos, Société Générale et beaucoup d’autres.
Par exemple Orange est récemment devenu partenaire du Centre de Transformation Digitale d’HEC Paris.
L’initiative est louable et beaucoup d’avancées sont prises par Orange, par exemple avec son technocentre conduit par Luc Bretones. Pour autant dans les grands groupes qui ont encore une culture en silos même si les mentalités changent et les organisations s’assouplissent au fil du temps, force est de reconnaître qu’il existe des inégalités dans la transformation digitale des entités. Toutes les entreprises ne peuvent pas devenir « à la Google » en quelques mois… Une business unit peut très bien être mature d’un point de vue numérique (dans le sens bien scorer sur les 5 leviers : organisation, produits et services, personnel, technologie et innovation, environnement) mais le Groupe dans son intégralité peut avoir des « maillons faibles » qui tirent le niveau de maturité globale de l’entreprise vers le bas. Il s’agit pour la direction d’entamer au plus haut niveau une réflexion profonde sur sa mutation numérique d’ensemble, de façon cohérente et impliquant tous les acteurs concernés.