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Modèle de maturité numérique DIMM – logique des leviers et des indicateurs

Le modèle DIMM, décrit et outillé dans le livre Transformation digitale 2.0, comprend 6 leviers :

– Stratégie
– Organisation
– Personnel
– Offre
– Technologie & Innovation
– Environnement

Chacun des leviers est composé de groupements puis d’indicateurs.

Si l’on considère le levier Offre, celui-ci comprend 4 groupements qui ont au total 22 indicateurs.

Logique leviers, groupements et indicateurs dans le livre Transformation digitale 2.0

Ces groupements sont les suivants et adressent les problématiques associés :

Innovation et conception : adaptation de l’offre face aux évolutions des clients, interopérabilité, aspects légaux ;

Commercial : gestion des ventes et e-logistique, données en temps réel, taux de transformation et délai de commercialisation d’une nouvelle offre ;

Marketing : tarification, coherence de l’offre, impact des médias sociaux ;

Expérience client : omnicanalité, phygital

S’agissant de l’omnicanalité, il s’agit dans un monde phygital (qui combine le meilleur des mondes physique et digital dans une logique de complémentarité et d’augmentation du champ des possibilités fonctionnelles pour les utilisateurs) de pouvoir contacter l’organisation à travers l’ensemble des canaux. Ceci doit être assuré de façon cohérente et sans rupture de la continuité de la relation et en mémorisant les échanges passés sur l’ensemble des canaux. Concrètement, ce peut être par téléphone, par mél, par SMS, par chat, via les réseaux sociaux, par les magasins, via un commercial, par courrier, etc.

Omnicanalité et transformation digitale

Pour chacun des groupements, nous avons plusieurs indicateurs. Chacun fait l’objet d’une évaluation (0 à 5) qui permet de mesurer le niveau de maturité numérique atteint. Pour atteindre un niveau n, il convient de réaliser l’ensemble des exigences demandées pour ce niveau mais aussi de satisfaire les exigences des niveaux inférieurs.

Si l’on prend par exemple l’indicateur Degré de maturité des agences physiques (numéroté OFE4) au sein du groupement Expérience client, les exigences croissantes pour chacun des niveaux suivent.

Exemple d'un indicateur du livre transformation digitale 2.0

L’ensemble de la méthodologie décrite dans le livre Transformation digitale 2.0 est librement utilisable pour tout type d’organisation, de la start-up ou TPE au grand groupe en passant par les associations ou les administrations.

Le modèle DIMM dans le livre Transformation digitale 2.0

Le modèle DIMM (Digital Internet Maturity Model), décrit et outillé dans le livre Transformation digitale 2.0,
s’adapte pour tout type d’organisation. Le nombre d’indicateurs à mesurer diffère toutefois selon la nature de l’organisation.

Nouveau livre Transformation digitale 2.0

Pour les grandes entreprises, nous avons 113 indicateurs alors que les TPE, PME et petite association n’en auront que 60.

Nombre d'indicateurs à mesurer selon la nature de l'organisation

Par ailleurs, des coefficients (1 à 3) ont été définis pour chacun des indicateurs. Une note (0 à 5) est obtenue pour chaque indicateur selon le niveau d’exigence atteint. Pour obtenir un niveau d’exigence 3, il faut satisfaire les exigences demandées pour le niveau 2 avec des exigences additionnelles pour le niveau 3. Chacun des indicateurs est agrégé sur chacun des 6 leviers (Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Technologie & Innovation, Environnement) afin de donner une note globale.

6 leviers pour la transformation digitale

Les résultats obtenus permettent à l’organisation de se jauger et de mieux connaître ses forces et ses faiblesses afin d’aider ses dirigeants à établir leur feuille de route pour la transformation digitale de leur organisation. L’enjeu : ne pas être ubérisé par des acteurs plus agiles et en avance en matière de transformation digitale.

Lancement du livre Transformation digitale 2.0

Le livre Transformation digitale 2.0 arrive.

Un ouvrage pour aider à appréhender sa maturité numérique et à transformer son organisation

Le digital est désormais partout. Les technologies peuvent être au service de la transformation pour avoir un avantage compétitif, ne pas se faire ubériser par des acteurs plus agiles, pas demeurer en mode silo ce qui est un frein à l’innovation et pas avec des procédures rigides et lourdes à faire évoluer.

Ce nouveau livre aidera les décideurs, les managers et toutes les personnes concernées par la transformation digitale à élaborer leur stratégie grâce à un constat préalable de leurs forces et leurs faiblesses selon l’adage « connais-toi toi-même ».

Nous nous appuyons sur un modèle défini dans le livre. Celui-ci comprend six leviers (Stratégie, Organisation, Personnel, Offre, Technologie et Innovation, Environnement) déclinés en 113 indicateurs (beaucoup moins pour les TPE et PME) pour aider au diagnostic, préalable à la transformation digitale qui ne s’improvise pas.

Nouveau livre Transformation digitale 2.0

La 4e de couv’

L’ouvrage le plus complet des guides pour connaître son niveau de maturité numérique, élaborer sa stratégie d’entreprise et vivre la transformation digitale comme un processus d’amélioration permanente.

Sommes-nous sûrs que notre entreprise soit prête pour affronter le monde digitalisé dans lequel nous vivons désormais ? Avons-nous tous les outils nécessaires pour anticiper une disruption ?

Nous sommes au cœur de la quatrième révolution industrielle avec de nouveaux acteurs aux modèles innovants, une accélération du changement lié aux technologies et aux usages, un pouvoir croissant des internautes sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, la transformation digitale concerne toutes les organisations. À l’horizon 2020, il faut non seulement être digital ready mais aussi disruption ready, une entreprise apprenante, assez agile pour anticiper et s’adapter rapidement aux changements de son environnement, être en coopétition, tirer profit de ses données et faire primer l’expérience client.

David Fayon et Michaël Tartar proposent un outil de mesure de la maturité numérique d’une organisation grâce à un modèle éprouvé et efficace. Dans cette nouvelle édition, le modèle comprend à présent six leviers : stratégie, organisation, personnel, offre, technologie/innovation et environnement, pour une approche à 360 degrés de la transformation digitale.

Sommaire

Préface de Gilles Babinet
Avant-propos
Introduction
Chapitre 1 – La transformation digitale : contexte, définition et principes
Chapitre 2 – La transformation digitale : enjeux et outils
Chapitre 3 – Transformation digitale des secteurs et modèle générique
Chapitre 4 – Levier : stratégie
Chapitre 5 – Levier : organisation
Chapitre 6 – Levier : personnel
Chapitre 7 – Levier : offre
Chapitre 8 – Levier : technologie et innovation
Chapitre 9 – Levier : environnement
Chapitre 10 – Au-delà du modèle de maturité digitale…Un modèle à vivre !
Glossaire
Bibliographie

Fiche de synthèse

Auteurs : David Fayon, Michaël Tartar
Editeur : Pearson
Date : juin 2019
ISBN : 978-2-7440-6709-9
314 pages
25 € (livre), 18,99 € (numérique)
Illustrations en couleur

Enquête : perception de la transformation digitale de la banque selon les générations

Voici une rapide enquête (5 à 7 minutes) auprès des 13-50 ans pour connaître leur vision de la banque du futur.
Cette enquête est quantitative. Voici le lien pour y répondre.

Enquête sur la transformation digitale des banques vue par les différentes générations X, Y et Z

Cette enquête vient en complément de l’enquête qualitative effectuée auprès des experts (banques, fintech, Internet, prospectivistes, consultants, professeurs et chercheurs).

Merci pour vos réponses.

Grande enquête – transformation digitale des banques

La banque, secteur stratégique de la transformation digitale

Jadis le pouvoir était aux mains des rois. Désormais, ce sont les banques et les marchés financiers qui le détiennent. Si la banque se fait ubériser avec l’irruption des fintech, du crowdfunding, des actions de la multitude sur Internet et que parallèlement des fragilités existent (affaire Kerviel, Panama Papers, blanchiment d’argent), on peut légitimement s’interroger quant à l’impact sur le citoyen dans sa vie de tous les jours. En ce sens la transformation digitale des banques est emblématique des opportunités et des risques de notre société numérique. Orange l’a bien compris en lançant une banque. Apple et Amazon aussi pour ne citer qu’eux.

Une grande enquête avec des résultats communiqués aux répondants

Une grande enquête est menée. Elle s’adresse aux personnes travaillant au sein de banques, fintech mais aussi des prospectivistes, experts d’Internet, chercheurs, professeurs, consultants.

Grande enquête sur la transformation digitale des banques

L’enquête est disponible ICI.
Merci de nous contacter si vous voulez avoir le lien pour l’enquête en anglais.

Y répondre demande environ 20 minutes. Notons que certaines questions ne s’adressent qu’à des banques ou fintechs.

Une synthèse des résultats sera communiquée en exclusivité aux répondants pour dresser les pistes des évolutions probables de la banque à moyen et plus long terme avec les pratiques observées et supposées.

Des rapports évoquant la transformation digitale

Plusieurs rapports en lien avec le numérique ont été rédigés pour éclairer les ministres sur la transformation digitale de la société. Le plus emblématique est le rapport de Philippe Lemoine, La transformation numérique de l’économie française remis en novembre 2014 et qui cite le livre Transformation digitale parmi les ouvrages de référence.

Rapports en lien avec la transformation digitale

Mais nous avons également le rapport d’Henri Isaac sur l’université numérique remis en 2008, le rapport Colin et Collin de l’Inspection Générale des finances sur la fiscalité de l’économie numérique remis en 2013, le rapport Jules Ferry 3.0 du Conseil National du Numérique, remis en 2014. Ainsi que les rapports sur la grande école du numérique (2015), ambition numérique (2015) pour une politique française et européenne de la transition numérique par le CNN et remis au Premier ministre et transformation numérique et vie au travail (2015). Ces rapports sont disponibles en ligne au format PDF et facilement téléchargeables.

Il semblerait qu’une prise de conscience s’installe mais il convient désormais de concrétiser bon nombre des propositions effectives dans la société pour que le numérique soit également un puissant levier d’action pour le choc de simplification tant promis et très attendu.

Très rapide aperçu de la transformation digitale des banques en France

La typologie en 5 catégories (attentistes, impressionnistes, externaliseurs, intégrateurs, transformateurs) décrite dans le livre Transformation digitale peut être reprise pour les banques. Beaucoup entrent dans la catégorie des impressionnistes en tentant d’occuper le terrain médiatique, en étant actif sur les réseaux sociaux. Pour autant, il n’existe pas à proprement parler de transformateur. Certaines banques françaises ont des filiales assez dynamiques dans la transformation digitale pour être dans la mouvance des externaliseurs (par exemple EasyBourse au sein de La Banque Postale, même si elle vient cannibaliser La Banque Postale). La Société Générale, qui a acquis Boursorama, un des pionniers en France de la banque en ligne est dans ce cas un bon exemple d’intégrateur. Certaines banques se dotent de structures d’innovation agiles comme le Crédit Mutuel Arkéa mais surtout la BNP Paribas avec L’Atelier mais il reste à transformer ce think tank en do tank pour être véritablement créateur de valeur et générateur de nouveaux services pour la banque de demain.

Ubérisation des banques ?

Les banques, dans leur ensemble, lancent des expérimentations souvent sous forme de PoC, s’orientent vers plus de services sur mobile tout en maîtrisant davantage la sécurité par rapport aux risques sur smartphones insuffisamment protégés (code d’accès au smartphone à 4 voire 6 chiffres). Toutefois rares sont celles qui, par exemple, affichent pour la vision des opérations effectuées sur les comptes un rendu en quasi temps réel. Ainsi la banque HSBC dont le siège est à Londres permet lors d’une opération de paiement sur carte bancaire de la rendre visible sur son compte en ligne quasi-immédiatement alors que les remontées dans les systèmes d’information de La Banque Postale sont opérées en J +1 voire J + 2 du fait de bases de données plus lourdes et complexes. Une réelle difficulté tient à la migration des données historiques dans des systèmes plus agiles à la mode Web.

Par ailleurs on dénote une cohabitation de pratiques nouvelles avec des archaïsmes comme des banques qui facturent des frais de tenues de compte ce qui équivaut à générer des intérêts négatifs. La tendance est plutôt pour les générations Y et Z, qui sont les clients en développement pour aujourd’hui et demain, d’être dans l’esprit des GAFA : gratuité d’utilisation contre exploitation des données. Ainsi il ne serait pas utopique pour les banques de proposer la gratuité de la carte bancaire contre une revente à des tiers des données collectées lors des transactions. C’est le sens du big data. L’acceptation sera en revanche plus difficile d’un point de vue culturel par les générations X et antérieures.

Enfin, l’aspect forte éclosion des fintechs et le développement du crowdfunding sans compter les évolutions d’ordre légal et juridique impactent fortement les banques et leur stratégie. Des initiatives sont faites au cas par cas par les grandes banques françaises. Mais il reste à passer à la vitesse supérieure pour ne pas se faire ubériser un jour prochain… Sans compter la généralisation dans de multiples sphères des crypto-monnaies à la bitcoin, des systèmes de paiement PayPal rapides et peu contraignants, etc.

Dans le cadre de nos travaux et afin d’alimenter nos réflexions mutuelles, tout retour d’expérience dans la transformation digitale des banques nous intéresse au plus haut point.

DSI de l’année 2016 : la moitié des catégories en Transformation digitale

Le prix du DSI de l’année est un grand classique. Ce sera sa 17ème année. Les prix seront décernés le 25 janvier prochain à Paris. Ce prix est remis sous l’égide de la rédaction de IT for Business avec l’organisation de NewsCo Events. Ce sera à l’Intercontinental, Grand hôtel Opéra à Paris 9e. Il est possible de candidater pour l’un dex prix : aportet (chez) newscoevents.fr

Prix DSI de 'l'année

Il est intéressant de noter est que parmi les 6 prix décernés, la moitié est relative à la « transformation digitale » l’autre à la performance opérationnelle. C’est un très bon signe.

Ainsi nous avons les prix suivants :
• Catégorie 4 Transformation Digitale – PME
• Catégorie 5 Transformation Digitale – Grands Comptes
• Catégorie 6 Transformation Digitale – Service Public
Avec un Grand Prix décerné par le jury parmi toutes les catégories.

Ce qui est sûr – car beaucoup d’entreprises communiquent sur leur transformation digitale sans opérer des changements radicaux en profondeur sur l’ensemble des dimensions (Organisation, Produits et Services, Personnel, Technologie et Innovation, Environnement) – c’est que la transformation digitale (mot qui avait terminé 3e derrière selfie et smart city dans l’élection du mot numérique 2014) suscite une grande prise de conscience face aux risques d’ubérisation et de kodakisation de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Maintenant au-delà de l’effet d’annonce il convient de réaliser cette transformation dans les faits et d’être appuyé sur un cadre méthodologique pour s’assurer que celle-ci est bien concrétisée ou s’il existe encore des leviers de progrès, notamment par rapport à des concurrents plus agiles ou tout simplement des nouveaux entrants, à l’image des fintechs dans le secteur bancaire qui viennent progressivement braconner sur les terres de clientèle des banques.

La transformation digitale, toutes les entreprises finissent par en parler…

… mais la pratiquent-elle vraiment ?

La question est sur toutes les lèvres des dirigeants, qu’ils soient directeurs marketing, directeurs du système d’information voire directeurs du digital.

Il suffit pour s’en convaincre d’effectuer une revue de presse et de constater que bon nombre d’entreprises le font. On pourrait citer Axa, Cap Gemini, Atos, Société Générale et beaucoup d’autres.

Par exemple Orange est récemment devenu partenaire du Centre de Transformation Digitale d’HEC Paris.

L’initiative est louable et beaucoup d’avancées sont prises par Orange, par exemple avec son technocentre conduit par Luc Bretones. Pour autant dans les grands groupes qui ont encore une culture en silos même si les mentalités changent et les organisations s’assouplissent au fil du temps, force est de reconnaître qu’il existe des inégalités dans la transformation digitale des entités. Toutes les entreprises ne peuvent pas devenir « à la Google » en quelques mois… Une business unit peut très bien être mature d’un point de vue numérique (dans le sens bien scorer sur les 5 leviers : organisation, produits et services, personnel, technologie et innovation, environnement) mais le Groupe dans son intégralité peut avoir des « maillons faibles » qui tirent le niveau de maturité globale de l’entreprise vers le bas. Il s’agit pour la direction d’entamer au plus haut niveau une réflexion profonde sur sa mutation numérique d’ensemble, de façon cohérente et impliquant tous les acteurs concernés.

Livre Transformation digitale et modèle de maturité numérique, ouvert et collaboratif

Le livre Transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise de David Fayon et Michaël Tartar paraît ce vendredi 3 octobre chez Pearson.

Il comprend un modèle qui permet de mesurer la maturité numérique de votre organisation quel que soit son type et sa taille à un instant donné. Ce modèle est ouvert et collaboratif. Il a vocation à être enrichi des expériences menées sur le terrain, des spécificités sectorielles qui constituent une richesse et à profiter de l’intelligence de la multitude.

Ce site créé pour l’occasion est le vôtre pour interagir de façon à ce que le modèle évolue et soit pérenne dans le temps. A cet effet il comporte un forum de discussion. Les suggestions et commentaires pertinents seront retenus et vous serez acteurs de la co-construction.